Stop Hate Speech

Definition von Hate Speech

Wir bezeichnen eine Aussage als Hate Speech, wenn eine Person oder Gruppe aufgrund gewisser Identitätsmerkmale entweder beleidigt, abgewertet oder diskriminiert wird.

Wenn der Kommentar nicht spezifisch auf bestimmte Identitätsmerkmale einer Person oder Gruppe abzielt aber trotzdem beleidigend, drohend oder vulgär ist, bezeichnen wir ihn als toxisch.

Solche Identitätsmerkmale können in einer eng gefassten Definition das Geschlecht, Alter, sexuelle Orientierung, Religionszugehörigkeit, Nationalität, Hautfarbe oder beispielsweise Herkunft sein.

Eine breitere Definition von Hate Speech kann auch abwertenden Sprachgebrauch gegen eine Person oder Gruppe aufgrund ihres sozialen Status (z.B. Bildung oder Einkommen) oder ihrer politischen Einstellung beinhalten.

Quelques chiffres

  • Une journaliste ou politicienne est attaquée toutes les 30 secondes sur Twitter.
  • 17% de la population suisse affirme avoir été victime de discrimination raciale au cours des cinq dernières années.
  • 87% des jeunes entre 18 et 24 déclarent avoir subi des violences en ligne.
  • une femme noire a 84% plus de chances d'être attaquée en ligne qu'une femme blanche

Pourquoi est-ce que c'est grave ?

Le Hate Speech a un effet négatif sur la qualité du débat public ; il crée un climat hostile où peu de personnes s’expriment, ce qui renforce la polarisation.

Il menace directement la démocratie ; en effet, les personnes concernées ne s’expriment plus, se retirent des plateformes voir même renonce à toute visibilité publique. En Suisse, c’est le cas notamment de journalistes, de politicien-nes ou d’activistes qui décident de ne plus aborder certains sujets ou quittent leurs postes pour se protéger de ces violences en ligne. Ce phénomène s’appelle le silencing et il affecte la diversité d’opinion et la liberté d’expression.

le Hate Speech en ligne a des effets très directs sur la santé des personnes concernées, avec de graves conséquences sur le mental : anxiété, dépression, stress post-traumatique, pensées suicidaires ou automutilation

La science pour mieux comprendre le phénomène

Grâce aux données que nous avons récoltées avec le Public Discourse Lab, nous en savons plus sur le discours de haine en ligne. Nous avons pu découvrir qu’une majorité des commentaires haineux et toxiques (entre 55 et 70%) étaient publiés par très peu de personnes (entre 0,5 et 1,5% des utilisateur-ices). Mais ces personnes sont très actives : elles publient environ 20% du contenu total des plateformes que nous avons analysées.

Alors ne laissons plus autant d’espace public à une minorité de personnes qui attisent la haine : prenons la parole en ligne !